C’est depuis de nombreuses années maintenant scientifiquement prouvé : le jardinage est un excellent moyen de se ressourcer. Plusieurs études ont démontré que prendre soin des plantes, c’est aussi prendre soin de sa santé.

Les français l’ont d’ailleurs très “naturellement” compris. En effet, 88 % d’entre eux possèdent un espace extérieur (terrasse, balcon ou jardin). Parmi eux, 6 sur 10 ont la chance d’avoir un jardin. Ce petit bout de terre est d’ailleurs dans 4 cas sur 5 un critère déterminant dans le choix d’une maison, car il a la vocation d’être un véritable lieu de vie pour 81 % de ceux qui en possèdent un. En effet, le fait de jardiner est pour eux une activité essentielle d’apaisement et de détente. A tel point qu’au printemps, les heureux jardiniers s’occupent de leur précieux bout de terrain environ 6 heures par semaine, et jusqu’à 10 heures hebdomadaires pendant l’été ! *

 

Aller au jardin est un excellent moyen de s’occuper le corps et l’esprit et de prendre soin de soi et de sa santé : 

Jardiner augmente la confiance en soi

Selon une étude publiée par l’Université d’Oxford, le jardinage augmenterait la confiance en soi et l’amour-propre. En comparant pendant une semaine un groupe de jardiniers à un groupe de non-jardiniers, l’étude a révélé que les amateurs de jardinage avaient une estime d’eux-même nettement meilleure que ceux n’ayant pas la main verte. Selon les chercheurs, “le jardinage peut jouer un rôle clé dans le développement du bien-être et de la confiance en soi”.

Jardiner prévient les maladies neurologiques

Il prévient mais aide aussi les malades déjà atteints. Ce sont les conclusions des médecins qui pratiquent l’hortithérapie. Inventé au 18ème siècle par le psychiatre américain Benjamin Rush, cette thérapie par le jardinage accompagne les patients fragilisés par la maladie ou le handicap (Alzheimer, Parkinson, Troubles du spectre autistique, Handicaps physique ou psychique, Addictions, Troubles psychiatriques…). Le jardinage maintient l’éveil intellectuel. Il nécessite de savoir se repérer dans le temps et dans l’espace, de savoir mémoriser le nom des plantes et de s’armer de patience : ces critères stimulent très bien le cerveau.

Jardiner est bon pour le cœur

Publiée par The International Journal of Environmental Health Research, une étude démontre que le jardinage est aussi très bon pour le cœur. Contrairement à ce que l’on peut croire, jardiner est une activité physique. En plus de réduire la pression artérielle, il libère des endorphines et procure une sensation de bien-être plus importante qu’après avoir effectué un simple exercice de sport.

Jardiner rend heureux

Jardiner donne de l’énergie, de la vitalité et contribue au bonheur. L’Université de Bristol a révélé que les bactéries présentes dans la terre ont un taux élevé de sérotonine, neurotransmetteur qui lutte contre le stress et la dépression. Il serait d’ailleurs plus présent que dans les anti-dépresseurs. La terre de votre potager contribue alors à renforcer le bonheur que l’on ressent de jardiner.

 

Voltaire préconisait de «cultiver son jardin» : et si vous cultiviez le vôtre ? *

 

 * Données issues d’une étude Jardins & Terrasses 2020 réalisée par Kantar auprès de 5000 accédant à un jardin, une terrasse ou un balcon, issus d’un échantillon total de 6 200 individus représentatif de l’ensemble des Français.

 * « Cultivons notre jardin » – VOLTAIRE (1694-1778), Candide (1759) – Conclusion du conte, non sans rapport avec les soucis du jardinier qui vient d’acheter le château de Ferney et va faire fructifier le domaine. Mais la formule est surtout symbolique et souvent mal comprise. C’est tout sauf de l’égoïsme : « notre jardin », c’est le monde. Et si la Providence se désintéresse des hommes, il leur appartient d’agir et de rendre meilleur leur « jardin », de faire prospérer leur terre, d’y travailler pour le progrès. C’est presque un credo écologique, avant la lettre. Voltaire promu premier écolo de la terre, ça peut se défendre et ça lui plairait beaucoup.