Dans un récent article, le site internet THE CONVERSATION – L’expertise universitaire, l’exigence journalistique – décrypte ce qu’est l’éco-anxiété, et explique que les premiers chercheurs en « éco-psychologie » ont démontré comment les jardins thérapeutiques pouvaient être une des réponses à cette angoisse contemporaine.
Lisez ICI l’intégralité de l’article paru le 6 octobre 2022 sur le site THE CONVERSATION 

Qu’est-ce que l’éco-anxiété ? C’est un néologisme qui désigne l’ensemble des émotions liées au sentiment de fatalité vis-à-vis du réchauffement climatique et de la fin des ressources non renouvelables : une anxiété générée par les problèmes écologiques présents et une angoisse face aux futurs écologiques dégradés ou catastrophiques.

Plusieurs types d’émotions négatives ont été identifiés comme liés à ces sujets :

  • La peur, la tristesse et la colère.
  • La dépression, dont la « solastalgie » (terme inventé par le philosophe Glenn Albrecht) qui renvoie à une profonde tristesse liée à la disparition d’un lieu naturel.
  • Le déni, consistant à faire comme si « tout allait bien » malgré les alertes régulières lancées par la communauté scientifique.
  • La culpabilité et la déculpabilisation, ayant pour origine le sentiment d’être en partie responsable, ou non, des problèmes écologiques locaux ou planétaires.

Il existe une grande variété de pratiques qui peuvent être utiles, soit pour aider à retrouver un lien avec la nature, soit pour gérer son éco-anxiété. Parmi celles-ci, on peut noter :

  • L’éco-psychologie consiste à analyser les relations entre écologie et psychologie. Cette dernière propose des clés pour dénouer des inquiétudes : se déculpabiliser – diminuer sa peur – lâcher prise en apprenant à accepter le pire.
  • L’écologie de loisir, qui promeut la randonnée et les sports de plein air.
  • Les pratiques écopsychologiques de sensibilisation par les cinq sens : par exemple créer un lien « affectif » avec les arbres en les enserrant dans ses bras.
  •  La tradition japonaise du Shinrin Yoku, qui signifie « bains de forêt », consiste principalement à aller marcher lentement en forêt, sans aucun but et en se « laissant guider par son corps, en prenant son temps et en savourant les sons, les odeurs… ».
  • Le jardin thérapeutique est l’approche qui est aujourd’hui la plus diffusée. En effet, les jardins dits “enrichis” se multiplient et sont désormais de plus en plus pensés dans leurs liens avec les patients / résidents qui les parcourent et leurs besoins spécifiques.

CQFD…