EHPAD de Saint-Rambert en Bugey (01) : “Le petit Chêne”
L’EHPAD public de Saint-Rambert en Bugey, devenu inadapté aux besoins de ses résidents, a été transféré au 1er semestre 2021 dans un nouveau bâtiment de 91 places, avec un PASA et une Unité dédiée aux malades de Parkinson et autres maladies neuro-dégénératives.
Dès le démarrage du chantier, La Vie en Roses a été sollicitée par la Direction de l’établissement pour la conception et la réalisation de deux “Jardins de Vie” en accompagnement d’une équipe-projet dédiée pour chacun d’entre eux.
Conception du projet finalisée en 2019 – Réalisation partielle du Projet par l’établissement
Jardin du PASA « L’Oasis »
Petite surface de 50/70 m² en RDC de l’établissement, au niveau de l’entrée.
L’accès au jardin du PASA doit pouvoir se faire en totale autonomie pour les résidents. D’où l’importance d’une conception très réfléchie autour de la notion de sécurisation (prévention des chutes, pas de coins bloquants…). Le jardin doit aussi être utilisé dans le cadre d’une démarche participative à des ateliers ou des animations de groupe. Il faut que chacun puisse y trouver sa place, en fonction de son besoin, de ses attentes, de son envie du jour.
Axes de conception : un Jardin contemplatif – un Jardin de stimulation sensorielle – un Jardin de lien social – un Jardin potager
Jardin de « l’Espace Parkinson »
L’EHPAD a choisi de créer une unité de vie protégée de 12 places pour des personnes présentant des maladies neurodégénératives, en majorité Parkinson, mais aussi Alzheimer et à terme potentiellement la Sclérose en plaques.
Cette unité dispose d’un espace extérieur sécurisé en RDC de 143 m², mais qui sera néanmoins ouvert par un portillon aux résidents de l’EHPAD.
La maladie de Parkinson est très déroutante car l’état des malades est fluctuant très rapidement au cours de la journée, qui est rythmée par la prise de leur traitement à heures fixes pour atténuer les effets de la maladie. C’est un « rituel » extrêmement important, auquel les malades sont très attentifs. Leur rapport à la temporalité est lié à cette contrainte de la prise de leur traitement qui est vécue comme une « épée de Damoclès ». De plus, les malades peuvent être très perturbés à l’approche de passages étroits ou dans des espaces confinés qui peuvent engendre le phénomène de « Freezing ».
Leur rapport au jardin ne pourra être positif qu’à certaines conditions :
– Instauration d’une vraie relation de confiance avec le soignant pour ne pas oublier la prise du traitement médicamenteux ,
– Développement d’un sentiment de sécurité envers l’environnement du jardin dans lequel ils doivent se sentir rassurés pour éviter les risques de chute liée à une perturbation du centre de gravité chez ces malades.
Axes de conception du Jardin : un Jardin prétexte au mouvement – Un jardin d’apaisement – Un Jardin de stimulation sensorielle – Un Jardin support de lien social – un Jardin potager